Ptdrrrr ce centric sur Andréa/Drew, ça commence fort avec le flashback d'intro et la fille qui dessine un dessin d'elle et le montre a sa mère : "but it's boy Andréa" "I am a boy mom" avec un sourire qui m'a définitivement fait exploser de rire putain...

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On a le droit a tout les clichés de la fille qui se prend pour un mec et dont sa mère n'accepte pas le truc, la ils se sont vraiment surpassé pour cet épisode et puis avec l'un des dernier flashback ou sa mère l'accepte finalement et l'appelle Drew je me suis dis la pas de doute on est bien sur ABC Family la chaine des bons sentiments bien américains muahah.

Bon sinon du coté de la vraie intrigue c'était correct bien que toujours aussi nanard, Amy qui s'est faites foudroyé dans le cliff de l'épisode précédent et qui n'a en fait aucune séquelle ni rien ça aussi c'était la bonne blague de l'année, c'est comme ci la série n'avait plus rien a foutre de la cohérence et de la crédibilité de l'ensemble XD

Sinon la métisse se révèle dans cet épisode, puis elle est trop mignone <3

Prochain centric sur elle ou le gay j'imagine vu comment ils ont été mis en avant dans celui ci.

Ah ben non en fait, le centric sur Drew est vraiment bon.

On a encore moins d’horreur qu’avant et l’intrigue n’avance pas beaucoup pour le spectateur, mais je crois que c’est un peu le contrat de la série, de faire plus de soap que d’épouvante, en tout cas pendant la majeure partie de sa saison (on verra à la fin comment ça se développe). Les personnages s’interrogent sur Deb et mènent officiellement leur enquête cela dit, alors ça bouge un peu les choses.

Mais surtout donc, la partie centric de cette semaine est très réussi. Drew est le personnage le plus mystérieux depuis le début et toutes les révélations à son sujet sont bien amenées : qu’il soit déjà venu au camp à l’époque, qu’il avait déjà une relation particulière avec Blair... Et ce qui est très bien amené c’est que c’est loin d’être simplement une fille qui se cache pour une raison X ou Y (j’employais même le terme “travestie” à tort avant de voir cet épisode), pour amener une vraie réflexion sur l’identité de genre. Et c’est là que sa backstory est vraiment très intéressante.

Certaines parties de l’histoire avec sa mère touchent en plein dans le mille je trouve (l’auto-portrait d’Andréa qui s’imagine en garçon, le moment des règles), d’autres sont un peu plus soapesques et exagérées car la série n’a pas le temps d’élaborer mieux (l’abandon aussi facile de sa mère…), mais ce qui est vraiment super touchant c’est ce qu’il se passe à Stillwater : sa relation avec Jessie et surtout avec Blair, à qui Drew fait le très mauvais choix de s’ouvrir.

Je trouve ça un poil dommage que la réaction d’un ado gay dans les années 80 quand une fille lui annonce qu’elle se considère garçon soit “you’re crazy”, je pense que c’est une fermeture d’esprit un peu rapide, mais on peut mettre surtout ça sur le compte d’un passé commun entre les deux. C’est vrai que du point de vue opposé, Blair a appris qu’il craquait pour sa meilleure amie d’enfance, ça le fait pas trop et lui aussi va avoir beaucoup de mal à considérer Andréa comme “Drew”.

Reste que son rejet est donc super triste. Drew devient le personnage pour lequel on a le plus d’empathie. Et le voir se morfondre auprès de Jessie à la fin annonce du bon entre les deux (leur scène à la gare était top également et m’a donné envie de voir plus de la backstory de Jessie : il a du se passer quelque chose dans sa famille pour qu’elle devienne aussi “bitchy”).

Et premier épisode qui se termine pas par un happy-ending. Car entre “ouii c’est super j’en ai pris plein la gueule mais je me fais des nouveaux potes” d'Amy, “je suis enfin américain dans l’âme même si j’aide quand même des petits enfants russes à se débrouiller” d'Alex et “je suis mince donc heureuse dans ma vie et je fais une partie de beach volley” de Cricket, les épisodes précédents étaient quand même bien cucul sur la fin. Là c’était surtout sombre.

Aussi, avec Joel et ses références cinématographiques, la série assume certaines de ses inspirations : l'éclair qui a frappé Amy et Vendredi 13.